Appelées aussi quantified self, les datas, les données que nous portons chacun et chaque jour transitent par cargos à travers les écrans. Aliénés à leur stockage et l’interprétation qui peut en être faite, deux artistes ont pris le contre-pied de diffuser leurs datas, mais dans leur style. Découvrez une année d’échanges de datas en cartes postales uniques.
Giorgia Lupi et Stefanie Posavec se sont échangé des cartes postales, encodées de leurs propres data, chaque semaine pendant un an.
De New York à Londres, chaque semaine, un même sujet à traiter sur leur vie sous formes de datas.
Comme des auto-portraits analogiques, c’est beaucoup de poésie finalement qui est donnée à voir, rangeant les vieux diagrammes à bâtons dans les placards, à travers des sujets tels que :
Combien de fois regardons-nous l’heure : Semaine 1
La version de Giorgia :
La version de Stefanie :
Une semaine dans ma ville : semaine 21
La version de Giorgia :
La version de Stefanie:
Toutes les portes que nous traversons: Semaine 24
La version de Giorgia (et le processus de travail) :
La version de Stefanie :
52 semaines à décrypter, sur des thématiques communes mais interprétées différemment.
Chaque carte prend du temps à lire et du temps à être réalisée.
En effet :
- La face avant de la carte postale ne doit figurer que la visualisation des datas personnelles.
- Sur le revers, inclure une légende pour expliquer le travail.
- Toutes les formes, les couleurs, ou les matériaux peuvent être utilisés.Le projet s’avère fascinant car au lieu de s’inquiéter des datas collectées (un peu) à notre insu, nous voilà acteur sur le sujet.
Nous nous plaçons volontairement comme spectateurs du monde dans lequel on est.
Amusez-vous à cela :
Que voulez-vous savoir, que souhaitez-vous explorer ?
Et lancez-vous !
Découvrez toutes les autres cartes postales sur le site DearData Project.