Vouloir plus est devenu une nouvelle attitude pour chacun d’entre nous. Hagards, si nous avons assez, avez-vous remarqué que nous cherchons ce que nous n’avons pas encore « assez ». Retour sur ce mot qui exprime tout et son contraire en même temps…
Dans le cadre du travail, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas assez :
- pas assez d’audience : il en faut plus
- pas assez de fans sur les réseaux sociaux : il en faut plus
- pas assez de parts de marché : il en faut plus
- pas assez de clients : il en faut plus
- pas assez de bénéfices : il en faut plus
Dans le privé, il n’y a pas assez de choses non plus :
- pas assez de relations
- pas assez de sorties
- pas assez de divertissement
- pas assez de succès
Et étrangement, la plupart d’entre nous pense avoir assez :
- d’éducation
- de problèmes à faire face
- de situations inattendues
- de contraintes sociales
- d’efforts à faire pour la planète
Et surtout nous estimons en avoir assez :
- du bruit
- des sollicitations commerciales
- de la routine
- de ne pas avoir assez d’argent
- de ne pas avoir assez de temps
A quel moment vraiment notre monde parvient-il à se satisfaire ?
Quelle discipline morale ne faut-il pas pour estimer que continuer certaines courses sont vaines ?
Pourquoi il nous manquera toujours l’enseignement et l’apprentissage de la limite ?
Pourquoi, n’avons-nous pas assez de discipline pour trouver contentement et satisfaction ?
A quel moment, nous estimons assez comme trop, et pourquoi ne sommes-nous pas en mesure d’arrêter lorsqu’on en a assez ?
Même manger n’est plus assez.
1 commentaire sur “La grande confusion avec « assez de »…”