Le point commun entre Basquiat, Lichtenstein, nos grands-parents et les invétérés du carnet d’écriture ? Le notebook, celui des artistes, des écrivains, des designers, des dessinateurs et des créatifs : ce carnet au motif marbré noir et blanc est de retour.
Comme Jean-Michel Basquiat ,Ettorre Sottsaas Jr. , Roy Lichtenstein , et Michael Bierut, voici Comp :
Aron Fay, pendant la journée, est graphiste à Pentagram Design à New York ; ses week-ends sont consacrés à ses projets personnels tel que celui de faire revivre ce vieux carnet du 19ème siècle à la couverture si reconnaissable.
Le motif sur le bloc-notes était une version industrialisée de l’art traditionnel de la marbrure, un processus qui a été utilisé pour fabriquer des papiers décoratifs pour les revêtements de livres et des documents. Le papier-marbré s’est développé il y a des milliers d’années – au Xe siècle en Chine et plus tard au Japon au cours du XIIe siècle.
Le processus de marbrure reste plus ou moins la même chose aujourd’hui : il consiste essentiellement à déposer différents pigments colorés dans un bain d’eau, puis travailler un modèle unique avec différents instruments et des brosses.
Une fois que vous avez le motif désiré, un morceau de papier est posé sur le dessus et absorbe le modèle pour créer un papier marbré.
Pendant ce temps, au XVe siècle en Turquie, un type de marbrage différent a été mis au point appelé Ebru, qui a finalement fait son chemin en Europe.
Autour des années1820-1830, début du XIXe siècle, un nouveau type de papier-marbré industrialisé s’est développé en France et en Allemagne.
Ce processus «pseudo-marbré», un terme inventé par Richard J. Wolfe, visait à créer des motifs marbrés en utilisant des procédés industriels : il était appelé le modèle «agate».
Au fil du temps, ces papiers agate ont évolué et se sont simplifiés.
Si vous en voulez un, le projet est sur Kickstarter et leur site est ici.
1 commentaire sur “Le calepin est de retour : retrouvez le carnet de composition d’antan”