« Le déversement a provoqué la fuite de 20 000 tonnes de gazole dans une rivière du cercle arctique. La société responsable, Norilsk Nickel, suggère que la fuite a pu être causée par le dégel du permafrost qui a endommagé un réservoir de stockage de pétrole ».
Comme nous l’avons déjà noté, cela ressemble de plus en plus à la fin des temps. Maintenant, en plus des nuages de sauterelles et des phénomènes météorologiques étranges, il y a eu une énorme marée noire dans le nord de la Russie ce week-end, faisant virer au rouge foncé une étendue d’eau de 7,5 miles.
Cette marée noire a provoqué la fuite de 20 000 tonnes de gazole dans une rivière du cercle polaire arctique. L’entreprise responsable, Norilsk Nickel, suggère que la fuite a pu être causée par le dégel du permafrost qui a endommagé un réservoir de stockage de pétrole. Le président russe Vladimir Poutine ne l’a apparemment découvert qu’après que les gens aient commencé à poster des photos de la rivière rouge sur les médias sociaux, deux jours après le début de la fuite.
Poutine a maintenant déclaré l’état d’urgence dans la ville voisine de Norilsk afin de libérer davantage de ressources pour le nettoyage, qui pourrait coûter 1,5 milliard de dollars et prendre entre cinq et dix ans. Greenpeace a comparé le déversement à la catastrophe de l’Exxon Valdez en Alaska en 1989, et une enquête criminelle a été lancée sur la compagnie d’énergie responsable.
Les usines de la région ont fait de Norilsk l’un des endroits les plus pollués du monde. Alexei Knizhnikov, du Fonds mondial pour la nature, a déclaré que le déversement est considéré comme le deuxième plus important de l’histoire moderne de la Russie. Il a ajouté que le carburant diesel est plus léger que le pétrole, donc il est susceptible de s’évaporer plutôt que de couler, mais qu’il est également « plus toxique à nettoyer« .
« L’incident a eu des conséquences catastrophiques et nous en verrons les conséquences pour les années à venir », a déclaré Sergey Verkhovets, coordinateur des projets arctiques pour le WWF Russie, dans un communiqué. « Nous parlons de poissons morts, de plumage d’oiseaux pollué et d’animaux empoisonnés ».
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